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En réponse aux invasions du Roum par les Romains et des états turcs par la Géorgie, le calife abbasside de Bagdad a lancé le djihad à l’encontre de ces deux nations, immédiatement suivi par l’entièreté des états musulmans de la région, tous se sentant menacé d’invasion. Le Calife a notamment rappelé aux Croisés catholiques qu’ils n’étaient pas en guerre et les a averti de ne pas commettre d’actes belliqueux à l’égard des troupes d’Allah engagées dans ce djihad, auquel les Ayyoubides ne participent pas.
En Géorgie, le retrait des 15 000 soldats du Roum a permis aux Chrétiens de revenir sur le territoire des états turcs, mais ils sont rapidement ralentis par 5 000 soldats turcs coalisés et avancent peu, avant de reculer avec l’arrivée de 12 000 troupes abbassides utilisant les connaissances du terrain transmises par leurs alliés pour repousser les Géorgiens jusque dans leur pays. Dans le même temps deux armées chacune composées de 15 000 troupes persanes rentrent dans le territoire ennemi par l’Azerbaïdjan, avançant d’abord rapidement grâce à l’effet de surprise puis se stabilisant après avoir avancé de manière notable dans le pays. Profitant de la désorganisation géorgienne, des tribus d’Alanie en profitent pour s’adonner au pillage avant de rentrer chez elles.
3 000 soldats des états turcs, associés à 8 000 abbassides et 5 000 persans, rentrent également dans l’enclave orientale de l’Empire et lancent le siège de Trébizonde, où la flotte du Roum profite du peu d’engagement des navires romains dans la mer noire pour faire le blocus du port, mais ces vaisseaux sont malheureusement vaincus et coulés dans le port après l’intervention de flottes romaines en provenance d’autres cités, non sans pertes. Les épaves gênent en partie le ravitaillement naval, mais il est toutefois permis. Si la ville ne tombe pas, elle est toutefois sévèrement touchée et des maladies ont commencé à s’y répandre : elle risque fort de tomber dans une poignée de mois.
Pertes géorgiennes : 6 200 hommes
Pertes byzantines : 1 200 hommes
Pertes des états turcs : 840 hommes
Pertes abbassides : 1 200 hommes
Pertes persanes : 4 800 hommes
Pertes du roum : Toute la flotte
Sur le front déjà ouvert auparavant entre le Roum et l’Empire Romain, trois nouvelles armées se forment, toutes composées de 25 000 soldats du Roum, de Bagdad et de Perse, disposant d’un bon moral du à la stabilisation de la régence et de l’état de quasi-guerre civile dans le Roum (cf event) ainsi qu’au motif de la guerre. Alors que les Romains avancent méthodiquement pour consolider leurs positions et prendre de nouvelles villes, deux des trois armées ennemies s’attaquent à eux, qui ne s’attendaient pas à affronter un si grand nombre d’hommes. Les djihadistes peuvent se permettre d’envoyer des détachements de cavalerie chasser ceux que Constantinople a envoyé piller les terres du roum. Les trois armées se partagent les villes à prendre, que les troupes mobilisées par les Romains ne permettent pas de contenir pleinement. Deux des villes prises avec l’aide des Croisés, Iconium (la capitale) et Aksehir, sont reprises après une bataille menée hors des fortifications alors qu’à l’ouest les Romains reculent devant une des armées musulmanes, qui parvient à piller les alentours de la ville de Nicée, avant de se retirer faute de pouvoir se maintenir dans la région.
Pertes romaines : 5 900 réguliers, 5 300 mercenaires
Pertes du Roum : 4 000 hommes
Pertes du Califat abbasside : 2 400 hommes
Pertes persanes : 3 100 hommes
Pillages djihadistes : 900 deniers
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La Géorgie s’effondre ! Incapable de lutter sur deux fronts en même temps, le pays concentre l’essentiel de ses forces face aux 30 000 persans qui l’envahissent par l’est, et parviennent à les empêcher tant bien que mal d’atteindre l’ouest du pays, même si le pays n’a désormais que quelques kilomètres de frontière avec l’Ahlat. Le front sud étant stabilisé, les troupes abbassides laissent les états turcs garder la frontière et rapatrient leurs troupes au sud, pour contrer une attaque romaine depuis les états croisés.
Sur le front trébizondain, c’est le désastre pour l’armée romaine. Trébizonde, sur le point de tomber l’année précédente, est prise peu avant l’arrivée d’une force romaine venue la secourir, qui se retrouve terriblement seule et se fait écraser par les 16 000 jihadistes pourtant en infériorité numérique, qui profitent de la désorganisation due à l’arrivée toute récente des troupes pour les massacrer. De plus, la mort du commandant dans les premières minutes d’engagement de la bataille n’arrange en rien les choses, même si les mercenaires parviennent à contenir les musulmans assez longtemps pour permettre aux Romains de se réorganiser, même s’ils doivent au final se replier vers Cérasonte après avoir essuyé de lourdes pertes, où ils se retrouvent assiégés sans commandant.
Pertes romaines : 2 000 mercenaires, 4 000 soldats
Pertes géorgiennes : 3 000 hommes
Pertes des états turcs : 300 hommes
Pertes abbassides : 800 hommes
Pertes persanes : 2 500 hommes
L’armée romaine engagée dans la quatrième croisade, suite à l’approbation de la Principauté d’Antioche, entre dans le territoire du Califat abbasside dans le but de piller les territoires de l’ancien El-Djezireh. Malheureusement, le reste des troupes dans le Califat non engagé encore dans la Croisade est réuni pour chasser les envahisseurs, ce qu’ils parviennent à faire. Dans leur retraite, les Romains sont harcelés par les 8 000 abbassides revenus de Géorgie pour leur faire face, pour finalement arriver la queue entre les jambes en Nouvelle-Arménie, qui reste timide face au Roum pour ne pas s’attirer la colère des autres jihadistes qui pour l’instant ne la visent pas.
Pertes abbassides : 2 000 hommes
Pertes romaines : 3 200 hommes
Pertes arméniennes : 250 hommes
Pertes du Roum : 300 hommes
Enfin, en Anatolie les armées romaines parviennent à repousser les offensives jihadistes avec brio, poussant ces derniers à défendre le territoire, ce qu’ils parviennent à peu près à faire au nord de l’Anatolie, mais ils échouent au sud où toutes les villes prises lors de l’année précédente, dont les principales Iconium et Aksehir, sont reprises par les troupes du Basileus.
Pertes romaines : 3 300 hommes, 2 000 mercenaires
Pertes du Roum : 3 500 hommes
Pertes abbassides : 2 300 hommes
Pertes persanes : 2 000 hommes